Moins je blogue, plus j'ai le syndrome de la page
blanche. Toutes mes bonnes idées s'envolent et je me questionne sur comment parler du quotidien quand j'écris en
moyenne une fois par mois ces derniers temps...
Aujourd'hui, 9
décembre, cela fait exactement 6 mois que nous habitons dans notre
maison-bonheur-qui nous a joué des surprises et depuis que mon fils est
retourné en milieu de garde cet automne et que je suis à la recherche d'un
emploi et que j'ai commencé à faire du bénévolat - parce que mes 4 murs,
j'étais pu capable et que je me sentais totalement inutile dans la vie - j'ai
l'impression d'être une poule pas de tête, qui cours partout sans savoir où
elle va et pourquoi (me semble que mon compte de banque a aussi ce
problème...). Nos marqueurs de temps, ces petits moments d'arrêt, ces rituels, que nous avons complètement loupé cette année (fin de semaine au
chalet à la fête du travail, repos à l'Action de Grâce, pour ne nommer que
ceux-là), n'aide pas ma cause de poulette qui se surprend d'être arrivée en
décembre sans avoir rien vu passer.
Je suis déçue de
ne pas écrire davantage sur cette tribune, ce qui fait que j'écris moins... j'ai
sûrement le syndrome décrit ici.
Cette affliction touche également d'autres sphères de ma vie : la course et
l'exercice en général, la méditation, prendre du temps pour moi, etc.
Vous comprendrez
que novembre n'a pas été beaucoup mieux qu'octobre.
Ici, c'est ground zero émotionnel. Une pause s'impose. Le
mari a fini son "rush", je n'ai plus d'excuses, je dois me reprendre
en main, pour moi, de moi. Quel beau cadeau de Noël! Je vais assurément
commencer le processus en relisant le super livre The Power of Slow de Christine Louise Hohlbaum que j'ai bien
aimé l'an passé.
Comme appris dans mon atelier de cuisine en ligne suivi avec mon amie Isabelle, il n'y a pas que la nourriture du corps qui compte, il y a aussi la nourriture de l'âme. Il est temps que je m'en occupe.